36 poses, un arrêt sur son (Événement in process, Environnement sonore et photographie, CourCommune, Voulx, été-automne 2019)
36 poses, un arrêt sur son est un événement en trois actes impliquant la participation du public dont les différentes étapes font apparaître l’image d’un rêve éveillé: l’instantané d’une pause s’affranchissant de la vitesse effrénée d’un excès d’urbanité. Cette hyperbole de l’instant T est la manifestation d’un doute interprétatif faisant coïncider la vitesse de la lumière d’une image avec celle du mur du son. Action photographique, la pause d’un mouvement des plus arrêtés est mon portrait en train de dormir dans une forêt patrimoniale tandis que l’installation d’un lit de foin dans un jardin propose l’expérience sonore de sa transposition : le moment d’un ARRÊT SUR SON. Ce dernier déclamé dans la pénombre : « Est-ce le bruissement du vent ou celui de l’Orvanne qui, fougueuse sur la passe à poisson, dévale la cime des arbres ? » est une impression surnaturelle qui, perçue au-delà du mur d’un jardin, agit comme le résonateur d’un brusque arrêt sur image faisant apparaître dans la disparition soudaine, le souvenir d’une nouvelle pose.